La compagnie du paysage
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Dossier de presse


Réalisation : Philippe Henry
Une production de l’association La Compagnie du Paysage
Durée : 37’

Pour aller vers un monde plus économe et plus équitable, l’imagination et la douceur sont au rendez-vous.
Philippe Henry est un cinéaste connu pour ses moyens et longs métrages consacrés aux espèces menacées de la faune sauvage, aux espèces envahissantes comme aux modèles d’agriculture qui ont su préserver l’environnement.
Le film de Philippe Henry décrit avec bonheur les coins secrets d’un territoire où l’arbre est roi. A l’ombre des lignes de frondaisons, la fraîcheur des haies protège d’innombrables vaches qui pâturent en paix. Les ruisseaux jasent sous les taillis, la brume est souvent au rendez-vous. Un charme se dégage, au détour des innombrables chemins et petites routes. Tout est vert et tranquille. L’homme règle la nature sans la brutaliser.

L’agriculture durable, ça existe !


PROPOS DU FILM

Le Boischaut sud est perçu quelquefois comme un terroir resté à l’écart des grandes mutations agricoles. Dans l’effervescence des réflexions engendrées par la crise, voilà qu’il semble offrir une remarquable palette d’atouts pour répondre aux enjeux du futur : la pratique d’un élevage de qualité qui préserve les ressources et la biodiversité sauvage, dans un paysage harmonieux qui a conservé son caractère.
Une chance, pour le Boischaut sud, de posséder encore ce que d’autres ont perdu.... Qui sait si ses faiblesses apparentes ne vont pas devenir des points d’appui pour conduire ce pays vers un développement durable, le hissant ainsi au rang de terroir exemplaire en région Centre ?
Quelques bonnes fées ont assuré la renommée de ce territoire situé au sud de département de l’Indre : George Sand, Claude Monet, Emile Guillaumin... Parmi les habitants anciens ou moins anciens, qui va réveiller cette campagne située à l’écart des grandes villes, que la modernité n’a pas dérangée et dont une bonne part des habitants d’autrefois ont migré vers l’emploi et la vie plus facile des grands bassins urbains ?
Certains agriculteurs exploitent le bocage en préservant les haies, dont ils savent l’intérêt pour leurs animaux, le paysage et la faune sauvage. Certains élus souhaitent développer un projet de campagne de qualité, attirante par un équilibre préservé entre l’homme et la nature. Depuis plusieurs années, un renouvellement de la population a amené en Boischaut sud des habitants qui cherchent des maisons à restaurer, amoureux d’un bocage qui n’a pas été mis à mal dans l’ensemble ni trop grignoté par les constructions neuves autour des villages.

 

Comment pérenniser la vie à la campagne, quand on habite à plus d’une heure d’une grande ville ?
Ici l’élevage est resté vivant, il préserve le milieu et offre un cadre de vie que tous apprécient pour son charme. La parole est donnée à une vingtaine d’habitants.


Comment voient-ils l’avenir et les atouts de leur territoire ?
Un groupe de nouveaux habitants tente d’apporter un renouveau à la vie locale en proposant des animations diverses qui sortent des sentiers battus par le compromis qu’elles tentent entre les traditions et le changement, le local et l’universel, le goût de comprendre et celui de faire la fête, l’intérêt pour les métiers et la folie douce des propositions artistiques. Cette expérience est originale. Elle est audacieuse par l’exigence qu’elle a de mettre en relation des gens qui ne se parlent pas d’habitude, de bousculer la hiérarchie des goûts établis, d’entrer dans la magie du territoire en redonnant de la valeur aux moments de rencontre où l’on se perd dans un chemin creux, où l’on observe ensemble un point de vue, où l’on regarde un arbre…au son d’une flûte ou du chant d’un musicien perché dans ses branches, partageant avec surprise une autre façon de vivre le territoire.

Documents joints


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